Après avoir connu les Pyrénées plusieurs fois avec un paysage d'hiver comme lors des sports d'hiver…
Weekend rencontres à l’île de Groix
Temps de lecture estimé : 4 minutes
On se retrouve pour un weekend entre amis à l’île de Groix. L’idée, c’était que nous rencontrions tous des personnes que nous ne connaissions pas. Simon, que vous avez rencontré dans mon article sur Athènes, s’est chargé d’organiser ce weekend avec une de ses amies, Noemie.
Amarrage à Port Tudy
Nous prenons le bateau pour aller sur l’île au port de Lorient, comme d’habitude on arrive juste à l’heure, presque en retard. Quelques minutes seulement avant le départ du bateau. La partie intérieure du bateau est pleine, donc nous allons à l’extérieur. L’air est plutôt frais et il vente beaucoup. Le ciel breton est bleu (comme d’habitude) et le soleil nous réchauffe du mieux qu’il le peut.
Nous voici arrivés sur l’île. La pente énorme qui nous sépare de la maison que nous avons loué nous aura donné une bonne suée en la grimpant. En arrivant en haut de la côte, nous sommes accueillis par la propriétaire qui nous fait visiter la maison. La maison est immense. En même temps nous devions être 14 au total mais tout le monde n’a pas pu venir dès le premier soir. Nous sommes donc un petit comité de 8 le premier soir.
Il est déjà l’heure du couvre feu (et oui ce fichu covid nous fatiguera jusqu’au bout). Nous commençons donc par un traditionnel apéro autour de la table. Louise et Adrien, tous les deux habitants à l’année sur l’île de Groix nous rejoignent après leur journée de travail, emportant avec eux leur planche de palet. Et c’est un grand tournoi qui commence. Quatre équipes de deux personnes vont s’affronter. Bon, je vais pas vous mentir en disant que j’ai gagné, mais j’ai terminé 3ème. Ce qui n’est pas dernier.
La nuit tombe et la température commence à baisser. Quel coup de génie que d’avoir pensé à amener une guitare. Nous chantons de la musique française autour de la table. Les meilleurs n’auront pas besoin de lire les paroles et les autres sortent leurs téléphones pour être plus justes dans les paroles. Même avec les paroles, certaines voix restaient fausses. Mais je n’irais pas plus loin car je n’étais pas irréprochable non plus, je n’étais pas souvent dans les temps.
Tour de l’île de Groix en vélo
Les retardataires qui n’ont pas pu se libérer le vendredi après-midi arrivent dès neuf heures le matin. Heure où d’autres se couchent dans la maison. Nous sommes à présent 14 dans la maison. Les nouveaux arrivants louèrent une voiture pour faire le tour de l’île et commencèrent dès le matin. Pour ma part, je me suis couché avant les autres donc forcément, j’ai du les attendre pour aller louer les vélos. Et oui, nous avons fait le choix du sport contre celui de la fainéantise.
Ça y est ! Il est 14 heures, tout le monde est levé. Un petit saut à la boulangerie d’à coté pour prendre quelques croissants et pains au chocolat, un petit café et direction la location de vélo.
Nous partons à quatre et prenons un vélo chacun et on pédale ! L’île est une vraie colline et pas de bol, la location de vélos est quasiment au niveau de la mer. Nous remontons à la maison, qui nous sert de point de départ. Nous regardons rapidement la carte de l’île de Groix que nous avions dans le salon de la maison que nous avions loué. Adrien, notre ami ilien, nous a conseillé le soir précédent de visiter Pen Men ainsi que la pointe des chats. Etant donné que nous sommes parti un peu tard, nous prendrons uniquement la route de Pen Men.
Nous nous perdons donc sur les routes de l’île en tentant de longer la côte. Que l’air marin est agréable en faisant du vélo… La vue nous sublime également et comme d’habitude en Bretagne, le ciel est bleu et la mer est magnifique. Quelques sentiers, vides et sauvages nous laissaient entrevoir quelques animaux. L’avantage d’aller visiter une île en février, qui plus est en cette période de crise sanitaire, c’est qu’il y a très peu de touristes. Nous pouvons toujours voir du bon dans du mauvais.
La pointe de Pen Men
Nous arrivons à Pen Men, à la pointe nord Ouest de l’île. Une vraie côte sauvage. En s’approchant du rebord de la falaise, seul le bruit de la mer. Les vagues se fracassent sur les rochers et l’écume vient ensuite les recouvrir. Quel spectacle reposant. Et comme le dirait notre ami Daniel Balavoine, que nous chantions à tue tête le soir d’avant: « Dieu que c’est Beau ». Nous restons nous ressourcer chacun de notre coté une petite demie heure et nous reprenons la route vers la maison.
Le couvre feu nous rattrape encore une fois et nous retournons pour passer la soirée du samedi avec tout le monde. Quelle chance ! Lorsque nous arrivons, les gâteaux apéros sont sortis, et un mojito a été concocté avec amour. C’est génial, nous pouvons parler de nouvelles choses avec des personnes que nous ne connaissions pas encore. Ce fut une excellente idée que de faire un weekend où les gens se rencontrent.
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