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Le Parthénon D'Athènes

On part pour l’île d’Oléron et on atterrit à Athènes

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Mais comment diable avons nous pu atterrir à Athènes en nous rendant à l’île d’Oléron de base ? Je vais vous raconter ça. On va bien se marrer.

Une petite bière ? 🍺

Le samedi soir avec plusieurs amis, nous décidons de nous retrouver autour d’un apéro. Étant donné que nous n’avions pas été capable de faire les courses au préalable, j’ai été voir dans le frigo ce que j’aurais pu leur offrir. Il s’est avéré qu’il y avait un pack de bières provenant d’un producteur de l’île d’Oléron qui était au frais. Dans ce pack il y avait différentes bières de différents types, chacun pouvait donc y trouver ce qu’il voulait, de la bière blonde à la bière rousse, de la bière blanche à la bière fruitée ainsi que pour les plus téméraires, de la bière au réglisse. Nous nous sommes dit avec Maël: « De toute façon c’est pas grave, on peut les finir, on ira chercher un autre pack la semaine prochaine ».

Direction l’île d’Oléron

Ayant pris au pied de la lettre ce que nous avions dit le samedi soir, nous sommes partis pour l’île d’Oléron en voiture et peu de bagages le lundi suivant. Sur la route, Maël me dit :

– On passe pas loin de l’aéroport de Nantes non ?

– Oui on passe juste à côté

– On irait bien quelque part non ?

Je me suis mis à rire, en pensant à quel endroit nous allions pouvoir visiter. Nous nous sommes concertés tous les deux, nous nous sommes arrêtés sur le bas-côté afin de prendre un billet d’avion dans une destination au soleil. C’est Athènes, en Grèce, que nous avons choisi. Nous prenons donc nos billets d’avion pour le lendemain matin et faisons demi-tour pour aller chercher nos passeports.

De l’aide nantaise

Une fois nos passeports récupérés, je demande à des amis sur Nantes s’ils peuvent nous héberger pour le soir. C’est Clément le sauveur qui va nous héberger le soir jusqu’au lendemain matin où nous allons prendre l’avion. Le soir avant de partir nous avons donc profité d’être sur Nantes pour pouvoir aller boire un coup et donc revoir des amis que je n’avais pas vu depuis quelques mois.

Le lendemain matin avec Maël, nous nous rendons à l’aéroport et allons jusqu’à la porte d’embarquement pour nous envoler. Une fois arrivée au dernier point de contrôle, nous sommes bloqué car nous n’avons pas rempli de documents permettant de pouvoir voyager en Grèce en cette période de coronavirus. Nous essayons tout de même de trouver des parades pour pouvoir prendre l’avion, sans succès. Nous faisons donc demi-tour et reprenons la route pour l’île d’Oléron, ce que nous avions prévu au départ. Sur la route on discute et on se dit quand même qu’on aimerait bien partir. Nous appelons donc la compagnie aérienne pour leur demander si tous les pays font comme la Grèce en matière de sécurité sanitaire. La compagnie nous dit que c’est un des seuls pays qui le fait en Europe.

Nous appelons donc un autre ami, Simon, qui lui se trouve au Portugal. Nous lui demandons si il a eu besoin de remplir ses papiers avant de rentrer dans le pays. Il nous répond que non, et nous prenons nos billets pour Porto. Nous faisons donc demi-tour pour retourner à l’aéroport et prendre l’avion pour 14 heures. Pas de problème pour rentrer dans l’avion cette fois ci.

Atterrissage à Porto

Maël au volant de la Fiat 500

Nous sommes arrivés à Porto. Ni Maël, ni moi ne parlons portugais. Nous nous débrouillons donc avec de l’anglais pour pouvoir louer une voiture et rejoindre Simon à Lisbonne. Étant donné que nous n’avons pas les mêmes goûts en voiture je propose à Maël de prendre une sportive. De son coté, lui préfère prendre une voiture qui ne coûte pas trop cher pour faire d’autres dépenses dans la semaine. Il m’a donc convaincu et c’est une Fiat 500 que nous récupérons. Nous entamons donc un Road trip de 310 kilomètres entre Porto et Lisbonne. 

Pendant ce temps là, Simon nous prend deux chambres dans l’auberge de jeunesse dans laquelle il se trouve. Et descends nous accueillir dans la rue en face de l’auberge de jeunesse. Une superbe auberge de jeunesse avec qui nous pouvons rencontrer plusieurs personnes.

Arrivée dans la capitale

Le soir de notre arrivée, Simon nous a amené boire un verre dans un joli quartier de Lisbonne. Un quartier vraiment sympa mais assez vide à cause de la pandémie. Pour bien finir la soirée, on prend un Uber pour nous ramener. Et par chance, nous tombons sur une Tesla ! Et avec encore plus de chance ! Un chauffeur assez joueur et fier de son joujou qui nous montre de quoi elle est capable en accélération. De quoi nous donner un grand sourire avant d’aller dormir.

Une mauvaise nouvelle nous tombe dessus, Simon avait oublié de nous dire qu’un Brésilien qui dormait dans la même chambre était un gros ronfleur. Jusque-là rien ne nous effraie, jusqu’à arriver à 2h du matin où le tracteur se met en route. Un vrai coup de malchance, plus moyen de dormir. À nous trois nous essayons de réveiller cette personne et de lui faire comprendre qu’il nous dérange, en vain.

Visite guidée de Lisbonne

Debout à 7 heures, personne n’a bien dormi à part une personne qui se réveille toute contente, je vous laisse deviner, c’était notre Brésilien ronfleur.

Simon nous a fait visiter Lisbonne car ça faisait deux semaines qu’il était là. Il a commencé par nous amener au pont du 25 avril, un pont suspendu qui ressemble au Golden Gate Bridge de San Francisco.

O Ponte 25 Abril

Pour mettre des noms sur des visages, Maël est à gauche, Simon est à droite et je suis au milieu sur la photo ci-dessus.

Devinette. Lequel est le vrai Christ ?

Nous étions en dessous de la statue du Christ Roi, qui ressemble énormément à la statue du Christ Rédempteur de Rio. Un monument de 110 mètres de haut, un portique de 82 mètres et une statue du Christ au dessus de 28 mètres. La statue quant-à elle fait 2 mètres de moins que celle de Rio.

Avant d’aller en Grèce, nous avons une escale d’une nuit à Madrid. Je m’occupe de prendre 3 lits dans une auberge de jeunesse. Quelle mauvaise idée de me laisser faire ça.. J’ai pris des lits dans le pire quartier de Madrid, où il y avait des drogués plein la rue, et l’auberge de jeunesse ressemblait ni plus ni moins qu’à une prison. Des lits superposés, des chambres mixtes, des personnes peu fréquentables, etc. Nous sommes juste resté prendre une douche et nous sommes repartis en suivant, ne se sentant pas en sécurité dans cet endroit. Nous avons profité de la nuit pour nous balader dans Madrid et rejoindre l’aéroport.

À Athènes Au pays des Dieux de l’Olympe

Enfin arrivés à Athènes après toutes nos péripéties. Il est l’heure pour nous de rejoindre notre AirBNB. Etant donné que Simon et Maël m’avaient encore fait confiance pour le AirBNB, j’ai refais la même erreur ! Nous sommes arrivés dans un quartier toxicomane d’Athènes, il y avait des gens qui dormaient et se droguaient dans la rue. C’est assez choquant de voir ce genre de chose arriver à la vue de tous et en pleine journée.

Bref.

Nous sommes montés dans l’appartement et la première chose que nous avons fait est de mettre le lave linge en route ! Si vous vous rappelez bien, nous sommes simplement partis avec un sac à dos, pas de quoi mettre énormément d’affaires. Nous avons également profité de faire une petite sieste avant de partir marcher dans Athènes étant donné que nous n’avions pas dormi à Madrid la nuit précédente.

2 heures plus tard, nous nous rechaussons et nous allons marcher dans Athènes. Une ville calquée sur les vestiges de ses ancêtres, c’est magnifique. Il y a beaucoup de ruines antiques dans la ville, ce qui nous donne l’impression de faire un bond dans le passé.

On s’arrête boire un verre dans un bar (Oui je sais, on s’arrête souvent boire des bières, mais il fait quasiment 35ºC à 19 heures…). Un bar avec beaucoup de chats sauvages qui se baladent. D’un coup je vois une butte au loin avec un bâtiment dessus et l’impression que des personnes y sont. Je me suis dit que ça devait être un endroit public.

Va voir là bas si j’y suis

Etant donné que nous étions sur la colline avec Simon, Maël nous a rejoint. On a pu faire le tour de la colline, il y avait un point de vue tout en haut qui nous offrait une superbe vue sur Athènes. On a pu voir où était le stade Olympique, là où nous étions juste avant, le Parthénon, ainsi que la mer Méditerranée au loin. Nous sommes resté manger dans un restaurant panoramique sur le haut de la colline. Le soleil se couchait sur Athènes et nous laissait un sublime spectacle de couleur orangée.

Le parthénon, une merveille

Le lendemain, on se motive pour aller voir le Parthénon. Comment aller à Athènes sans le voir ?? Un suberbe monument bien conservé (pour son âge) datant du Vème siècle avant JC. Situé en haut d’une butte en plein milieu d’Athènes, nous le voyons de partout dans la ville. Pour y monter, il faut tout de même être un poil sportif. Nous le faisons d’une traite et nous nous arrêtons boire un rafraichissement en haut de la butte. Nous sommes au pied du Parthénon.

Le Parthénon

En redescendant de la butte, nous voyons qu’il y a un musée du Parthénon. Allez, pourquoi pas. On y rentre, et par chance, gratuit pour les étudiants (on a économisé 5€ pour s’acheter une pinte 🍺). On y fait un petit tour, il y a des amphores, des statues, des assiettes qui datent de l’antiquité. C’est impressionnant qu’elles soient aussi bien conservés après avoir traversé les siècles.

On retourne à l’appart chercher nos affaires rapidement et nous allons direction le port de la Pirée qui est à l’opposé d’Athènes. Je vous passe l’étape ou nous avons failli rater le bateau…

Au moins, on a visité une île 🏝

Après avoir baroudé deux jours dans Athènes, nous avons décidé de partir sur une petite île à coté d’Athènes : Egine. Une île de 15 kilomètres de long sur 13 kilomètres de large. Il n’y a pas beaucoup d’habitants sur l’île, de quoi être tranquilles. Comme rien ne va dans ce voyage, l’hôtel était forcément à l’autre bout de l’île.

On voulait faire le tour de l’île, mais sans moyen de se déplacer ça allait être, comment dire, compliqué. C’est là que Simon eut une idée: « Et si on louait des scooters ». Super bonne idée ! Nous voici monté en selle pour rejoindre notre hotel. Maël qui n’était jamais monté sur un scooter avant s’est prit une bonne gamelle en se prenant un mur.

Le soir, on s’est dit qu’on allait sortir manger en ville (et forcément boire une ou deux pintes) donc on a cherché la ville la plus proche. On y a mangé des spécialités grecques, c’était super bon. Ensuite, nous sommes allés faire un tournoi de FIFA dans un bar gaming. Bon, j’ai pas gagné mais j’ai au moins fini 2ème (Maël passe aussi sa vie à jouer à FIFA donc voilà pour mon excuse…). L’avantage du Covid, s’il faut lui en trouver, c’est que les rues étaient désertes et qu’il n’y avait quasiment pas de touristes sur Egine. Pour finir la soirée, nous avons été prendre un petit bain de minuit dans la mer, l’eau était hyper chaude, c’était moins compliqué que de rentrer dans l’eau bretonne.

Un tour de l’île en scooter

Le lendemain, nous visitons le temple d’Athéna, des ruines très bien conservées sur l’île. Et nous reprenons nos scooters pour aller manger face à la mer avant de prendre notre bateau. Dernier tour de scooter autour de l’île au bord de la mer, le ciel bleu, que demander de mieux (rester plus longtemps peut-être !).

Déjeuner face à la mer

Il est déjà le moment de rentrer, Simon de son coté est parti visiter Santorin pendant que Maël et moi rentrions pour jouer au foot le lendemain. Santorin, ses bâtiments blancs et son eau turquoise seront pour une prochaine fois.

Nous retournerons forcément à l’île d’Oléron chercher ce pack de bière, mais l’offre de visiter Athènes était plus alléchante cette fois là…

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