Boire un coup sur les terrasses de Madrid

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La crise sanitaire étant ce qu’elle est, les bars et les restaurants sont fermés en France. Etant un amoureux des verres en terrasse ainsi que des restaurants, je suis un peu usé de rester chez moi. On ne peut se retrouver entre amis que dans des maisons ou des appartements, ce qui limite fortement l’interaction sociale. Direction Madrid !

Un billet pour Madrid, s’il vous plaît

Je défile souvent sur Instagram le soir et je regarde les stories de mes amis. Je m’arrête sur la story de Quentin et je vois qu’il se trouve en Espagne avec Etienne, un autre ami. On s’appelle pour savoir comment ça se passe à Madrid, et je lui dis que j’aimerais bien partir à Madrid avant que le président annonce un confinement en France. Il me dit qu’il me faut juste un test PCR négatif ainsi qu’un formulaire à remplir sur le site du gouvernement espagnol afin d’avoir un suivi sanitaire. J’ai pris quelques secondes pour me décider à partir. J’ai donc pris un billet d’avion aller-retour et des billets de train.

Si vous êtes un de mes lecteurs réguliers vous vous souvenez peut-être que je suis passé par Madrid lors de mon voyage au Portugal et à Athènes. Nous étions tombés dans une auberge de jeunesse qui nous avait pas donné envie de rester dormir là bas. Nous avions fini par visiter Madrid de nuit et terminer notre nuit dans l’aéroport de Madrid.

Le lendemain matin je prends rendez-vous pour faire un test PCR en urgence. Je file ensuite en voiture à Rennes pour prendre mon train direction Roissy-Charles de Gaulle.

Il est 23 heures, je viens d’atterrir à Madrid. Le couvre feu en Espagne commence à minuit, il ne me reste donc plus beaucoup de temps pour pouvoir rejoindre mes amis dans leur appartement. Le couvre feu espagnol est un peu différent de celui qui est imposé en France, les bars et restaurants ferment à 23 heures et ils laissent une heure supplémentaire aux madrilènes pour pouvoir rejoindre leurs habitations.

Un resto en terrasse

Le lendemain midi, quel plaisir de pouvoir retrouver ces bars et restaurants en terrasse. On s’arrête sur la Plaza de la Paja pour se prendre un petit encas. Je regarde la carte du menu quand j’entends Etienne lancer: « Perdoneme señor, Tres grandes cervezas por favor ». De merveilleux petits tacos mexicains pour se rassasier et on planifie notre après midi.

Etienne et Quentin ont passé une bonne partie de la semaine à rester en terrasse. Ils ont profité que je vienne sur Madrid pour faire un peu de visite dans l’après midi. C’est l’occasion de faire une visite du stade du Real de Madrid qui est en pleine reconstruction. On prend nos places pour le Tour Bernabéu et direction le stade !

Visite du Santiago Bernabéu

Quel chantier !

Une fois monté à la vue panoramique du stade, ce n’est pas une belle pelouse verdoyante mais des engins de chantier qui se trouvent au milieu des tribunes. Au grand bonheur d’Etienne qui travail dans les constructions. De quoi lui donner un bon sujet d’études.

Un sacré palmarès

Une fois les photos des grues et machines de chantier prises, nous allons voir le musée du Real de Madrid. En entrant, nous commençons par les premières années du Real de Madrid. Ce n’était pas hier mais en 1902. Les chaussures et les ballons utilisés à l’époque ne donnent pas vraiment envie d’être chaussées et de jongler avec.

Toutes les coupes, ou presque, du Real sont exposées dans le musée. Et croyez moi il y en a énormément. Je crois même que je n’en ai jamais vu autant dans un même endroit. Les coupes aux grandes oreilles des différentes ligues des champions gagnées sont là, les unes à coté des autres. On a quand même beaucoup d’émotion à les voir en face de nous.

Sur les murs, des photos de différents joueurs du Real. Des souvenirs remontent lorsque nous voyons des photos de joueurs qui ont terminé leurs carrières à présent. Des photos de Figo, Kaká, Raúl, Ronaldo, Roberto Carlos, Cristiano Ronaldo, Zizou et j’en passe… La célèbre reprise de volée de notre Zizou national y est affichée plusieurs fois.

Le nouveau stade animé

Nous arrivons à la fin de la visite du musée et un animateur du musée nous propose de voir une animation vidéo de l’évolution du stade. L’animation est incroyable. Il y a cinq vidéo-projecteurs qui diffusent les images sur les quatre coté et le dessus du modèle. L’animation commence en nous montrant le stade tel qu’il est actuellement avec l’histoire du Real diffusé pas les projecteurs. Ensuite, ils projettent ensuite les constructions passées et en cours. Enfin, le rideau se baisse, accompagné d’une musique épique. Le rideau se remonte quelques secondes plus tard et le nouveau stade apparait. Il est animé par de superbes couleurs.

Le musée du Real a bien fait son travail et m’a bien vendu son projet. J’ai envie de retourner à Madrid pour voir le stade une fois qu’il sera terminé. Le projet devrait se terminer en Mai 2022 et devrait couter au total la bagatelle de 525 millions d’euros.

Il est important de s’hydrater

Il est 16 heures et il fait relativement chaud, je ne vous fais pas une schéma sur ce qui va suivre… Nous partons à la recherche d’une grande place pour nous « hydrater ». Nous trouvons la Plaza Mayor qui a l’air très fréquentée. Coup de bol, des personnes quittent une table avec une place encore au soleil. « Tres cervezas por favor ».

En faisant un petit détour par les toilettes, je rencontre une française et je sympathise avec elle. Il se trouve qu’elle et ses amis font leurs études en Irlande. On s’installe donc à la même table et on passe la soirée ensemble.

Eliminer les toxines au Parc El Retiro

Après cette soirée lourde en émotion, on se lève difficilement. Ce qui est plutôt étonnant… Pour dire vrai, ce n’est pas vraiment étonnant, on va juste préciser que la bière était bonne. Bref. Nous allons vers un parc qui a l’air assez sympa, le parc El Retiro. On y trouve un plan d’eau en plein milieu avec des personnes qui se baladent en barque. C’est quand même romantique pour les gens qui s’y trouvent, même si le temps n’est pas de la partie. Vous me voyez venir j’imagine, le temps n’est pas à la romance pendant ces vacances. Un coup d’oeil à gauche, un coup d’oeil à droite, et que vois-je ? Une terrasse ! J’avoue, on abuse un peu, mais tant qu’on y est, autant en profiter. On éliminera les toxines quand on sera rentrés en France !

On marche ensuite dans le parc, qui est très boisé. Il n’y a pas moins de 15 000 arbres dans ce parc. Il ne fait pas un grand soleil dans la journée. Les allées du parc sont quasiment désertes.

En sortant du parc, nous sommes à coté de la gare d’Atocha. Gare qui est tristement célèbres pour les attentats à la bombe qui ont été perpétués le 11 Mars 2004. Elle est magnifique, à l’extérieur comme à l’intérieur.

À l’intérieur de la gare, on y trouve un jardin de 4000m2 qui comporte environ 7 000 plantes, arbres et palmiers. Ce jardin a été créé en 1992 afin de remplacer l’ancienne halle des trains qui n’était plus en service.

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¡Hola Guernica!

Les gars ont pris leur avion ce matin, je reste seul dans Madrid pour la journée et il va falloir que je m’occupe. Que faire ? Et pourquoi pas un musée ?

Je décide donc d’aller voir le musée de la Reina Sofia pour voir si Guernica est si grande qu’on le dit. En rentrant dans la première salle, je vois la peinture de Picasso accrochée au mur. Elle est énorme: 3,49 m de haut sur 7,77 m de large, rien que ça. J’ai étudié cette oeuvre au collège, c’est super de la voir en vrai. Dans les autres salles, je retrouve beaucoup d’oeuvres de Pablo Picasso, de Salvador Dalí et Joan Miró.

La galerie d’art représente des oeuvres du début du XXe siècle jusqu’à aujourd’hui. On y trouve des peintures, des statues et des documentaires projetés dans des salles isolées. Les peintures représentent, pour beaucoup, la guerre civile espagnole ainsi que les guerres mondiales.

Le temps passe vite, c’est déjà l’heure de rentrer en France. Je prends un Uber pour rejoindre l’aéroport.

Tour en vélo dans Paris

Bien rentré à Paris, je me fais héberger par Thomas, pour la nuit car mon train est le lendemain après midi.

Je profite d’être à Paris pour aller faire un tour de vélo avec mon hôte et ami. Les rues de Paris sont presque désertes, contrairement à ce que j’ai eu l’habitude de voir. La place de la république quant à elle accueille une centaine de personnes venues se retrouver pour danser et bouger. Un groupe de musique joue devant la statue de la république. L’ambiance est plutôt bonne et nous nous arrêtons quelques minutes pour contempler les danseurs.

Nous prenons ensuite la direction du Louvre. L’endroit est désert, seuls quelques touristes se retrouvent aux alentours de la pyramide. En allant un peu plus loin dans le jardin des tuileries, nous retrouvons un peu de population s’installant sur l’herbe et à coté des plans d’eau.

On fait un détour par la place Vendôme en rentrant à l’appartement pour voir si quelques voitures d’exception sont de sortie. Une Ferrari, une mercedes AMG ainsi que deux BMW M4 s’y trouvent. C’est moins que d’habitude c’est sur mais cela fait toujours plaisir d’en voir.

Il est maintenant l’heure de prendre le train. Je commande un Uber qui m’amène à la Gare Montparnasse pour prendre mon train. Comme d’habitude, j’arrive seulement quelques minutes avant le départ, ce qui me vaut une petite réflexion des agents de la gare qui me disent de me dépêcher. Bien installé dans le train, c’est l’heure du retour en Bretagne.