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Levé De Soleil Boulaajoul

4L Trophy: De la neige au Maroc

4L Trophy
1. 4L Trophy: La Préparation de la 4L
2. 4L Trophy: 1500 équipages au Départ de Biarritz
3. 4L Trophy: De la neige au Maroc
4. 4L Trophy: Un vent à Miss France et rouler sur du sable
5. 4L Trophy: Un bivouac sauvage et l’arrivée à Marrakech
Temps de lecture estimé : 6 minutes

L’aventure commence dès notre arrivée au Maroc, avec ses couleurs, ses odeurs et son atmosphère chaleureuse. Nous y verrons également de la neige au Maroc. Nous pensions voir un paysage aride et rempli de sable mais nous avons également été frappés par la beauté de ces montagnes enneigées, un contraste saisissant avec le paysage aride que nous attendions. Un aperçu de ce que nous avons vécu sur les routes et les pistes enneigées de l’Atlas.

Premières foulées maghrébines

Après une heure et demie de bateau, nous voici arrivés sur le sol Marocain. Je le rappelle, nous sommes fin février. Le soleil commence à nous réchauffer et nous enlevons nos pulls pour nous mettre en t-shirt.

Nous commençons notre traversée pour rejoindre le bivouac de Boulaajoul, au sommet des montagnes marocaines. Pour cette première étape, il est temps de sortir le road book et le suivre À LA LETTRE (je mets en majuscules, vous comprendrez pourquoi). Nous commençons donc notre périple en roulant sur des routes de 4 voies et c’est là qu’on se dit: « Pff trop facile le 4L Trophy si on fait que de la route bitumée ».

Le pilote aux commandes

Il est grand temps d’aller mettre de l’essence dans la 4L, nous nous arrêtons donc à une station service. Petit problème, la station est vide et nous n’avons pas assez d’essence pour aller à la prochaine station… Aïe aïe aïe. Nous sommes garés et nous cherchons une solution. Il se trouve que nous voyons des personnes aller chercher de l’essence de l’autre coté de la route, qui est surplombée par un pont. Si on a pas le choix, on va devoir traverser. Superbe idée que de tirer à la courte paille pour savoir qui va devoir aller chercher de l’essence. Je perds, mais Tristan me rassure et me dit qu’il ira la prochaine fois. Je casse le suspens: il n’y aura aucune prochaine fois durant le rallye..

Le plein est fait, on reprend la route. Tristan, qui était copilote à ce moment là (parce qu’il faut bien mettre la faute sur quelqu’un) décide de regarder le paysage sans me dire où aller. Enfin si, il me dit « c’est tout droit ». Je m’exécute et je continue tout droit. Et puis nous arrivons à un moment où nous ne voyons plus aucune 4L. Bizarre. (Je vous rappelle qu’il y a environ 1500 4L qui suivent le même parcours, nous devions forcément en croiser une ou deux).

Le pont Mohammed VI

En regardant le road book, je me rends compte de l’erreur, et nous faisons demi tour. Je passe copilote pour reprendre la route, et nous avons pu reprendre la route. Le détour de quelques cinquante kilomètres nous a au moins fait découvrir un pont magnifique, le pont Mohammed VI aux abords de Rabat.

Pause fraicheur goût sans plomb

Le froid commence à se faire ressentir, il est temps de remettre nos vestes. On les supporte vraiment bien vu que la température avoisine les 5 degrés. On s’arrête discuter avec des trophistes sur les différents arrêts que nous faisons et nous reprenons la route vers le sommet des montagnes.

Une nuit dans un froid de canard

Nous sommes enfin arrivés à Boulaajoul. Après toutes nos péripéties de la journée, ça fait du bien d’arriver à bon port, même si la température n’est pas de la partie, c’est un soulagement.

J’aurais adoré vous montrer des photos du couché de soleil avec les montagnes enneigées, mais malheureusement il faisait déjà nuit quand nous sommes arrivés. Jimmy et Valentin qui sont arrivés bien avant nous, on eu le temps de mettre leur tente tranquille, manger leur diner tranquille et d’aller faire un tour sur le bivouac tranquille.

Une des pires nuits de ma vie qui mérite sa place dans le top 5. Il faut avouer que dormir en caleçon et torse nu dans un duvet par -10 degrés n’était pas la meilleure idée que j’ai eue. Pas moyen de dormir, même après la journée extrêmement fatigante que nous avons eu.

Réveil difficile

Au matin, personne de l’équipe n’a bien dormi et nous nous levons en même temps que le soleil. Nous profitons que peu de personnes soient levées pour marcher dans le bivouac pour voir les différents camps et observer les paysages alentours. Le spectacle est magnifique. Des montagnes enneigées au loin, le ciel dans un beau mélange orange et jaune.

Lever de soleil sur Boulaajoul
Les sommets enneigés au loin

Le petit déjeuner nous a fait un bien fou. La température n’était toujours pas élevée et nous n’avions pas bien dormi, ce qui nous a fait abuser de la caféine ainsi que des viennoiseries. L’organisation du 4L Trophy s’occupe de nous préparer les petits déjeuners, c’est super agréable que tout soit prêt quand on arrive et d’arriver en premier. Les trophistes mettent en général un peu de temps à émerger et à sortir de leurs tente.

Regain d’énergie au petit déjeuner !

Direction Merzouga

On range toutes les affaires et on tourne la clé pour démarrer la 4L. Impossible de démarrer. Etant donné que nous sommes en altitude, il y a moins d’oxygène et donc la 4L peine à démarrer. Un coup de starter, on pompe un peu sur la pédale d’accélérateur et le moteur se mit à gronder. Prochaine destination du road book: Merzouga.

Nous partons tôt le matin pour rejoindre le bivouac. Nous passons la matinée sur les routes montagneuses avec un soleil qui nous réchauffe tout doucement et un ciel bleu. Quelques heures plus tard, nous nous arrêtons pour manger à l’ombre. L’après-midi, fini les routes de montagne, nous traversons plusieurs villages qui nous permettent de faire le plein d’essence et de rencontrer les autochtones marocains. Ils sont très accueillants et heureux de nous voir passer par leurs villages. Mais il est déjà l’heure de reprendre la route.

Pour en savoir plus sur le 4L Trophy, rendez vous sur leur site.

Nos sponsors

Nos sponsors, que nous ne remercierons jamais assez. Merci de nous avoir fait vivre cette aventure.

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