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Réveil Devant Le Lac D'Annecy

Faire le tour du lac d’Annecy à pied

Tour de France en TGV Max
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Temps de lecture estimé : 9 minutes

En rentrant de Toulouse, la première chose que je vais devoir faire est de déménager mes amis Simon et Thomas pour leur nouvel appartement avec leurs parents et Pilou. Ensuite je prendrais la direction du lac d’Annecy pour en faire le tour à pied. Toujours à l’aide de TGV Max pour pouvoir me déplacer facilement.

Une escale déménagement à Paris

Allez, on retourne à Paris avant de continuer à barouder dans toute la France. Je prend mon billet TGV Max pour faire un Toulouse-Paris, en espérant ne pas avoir autant de péripéties qu’à l’aller.

Les jumeaux et Pilou que je retrouve à Paris vont déménager pour avoir un appartement plus grand pour vivre à deux dedans. Il faut savoir qu’ils ont beaucoup de chance car après une ou deux visites, ils ont été acceptés dans un appartement. Plus de chance encore, dans la même rue que l’ancien appartement de Thomas.

Repas de fin de déménagement
Qui est Simon et qui est Thomas ?

Nous allons rester tous les quatre à Paris ce soir, car Pilou prend son avion pour retourner aux Etats-Unis le lendemain matin et je pars à Annecy. La soirée s’annonce bonne car une des camarades de Thomas fête son anniversaire. De quoi nous permettre de passer un peu de temps tous les quatre avant de partir chacun de notre coté.

Le lendemain matin, le réveil est difficile mais on se motive pour aller retrouver Maël à la Gare Montparnasse. Etant donné qu’il n’a jamais pris le métro à Paris, il vaut mieux que je l’accompagne pour rejoindre la gare de Lyon si on veut arriver à l’heure. Il est vrai que le réseau ferroviaire parisien et ses 14 lignes de métro, ses lignes de bus interminables et ses 4 RER peuvent faire un peu peur lorsque l’on ne connait pas, mais on prend l’habitude assez vite.

Devenir champion du monde de montée de marche

Nous arrivons à Annecy mais nous n’entamons pas le tour du lac de suite, non pas par fainéantise mais parce que Maël va faire le « Championnat du monde » de la montée du phare d’Eckmühl à Penmarc’h dans le Finistère. Et pour participer à ce tournoi, il lui faut l’aval d’un docteur qui lui donnera une attestation. Cette course consiste à monter les 307 marches du phare. Le record de cette compétition est de 46 secondes 45.

Pendant que Maël va à son rendez-vous, j’assiste à des parties de pétanques d’annéciens. Il manquait un joueur et je n’ai même pas osé participer tellement le niveau était élevé…

Malheureusement, il terminera 84ème sur les 114 participants. Il faut savoir que cette compétition est très prisée des membres de clubs d’athlétisme aux alentours.

L’ascension du Mont Veyrier

Le Lac d'Annecy
Baignade et repos au coeur des montagnes

Nous commençons à nous diriger vers le lac d’Annecy pour commencer à en faire le tour. Afin de prévoir un peu notre trajet et vérifier quelques informations basiques, nous nous arrêtons au bar Le Majestic, qui se trouve sur notre chemin. Le défi est de camper en haut du Mont Veyrier. Le chef nous dit que ça va pas être facile de le faire, mais bon Challenge Accepted. Si je peux vous donner un conseil cependant, ne buvez pas une bière avant d’entamer la montée, elle se fait ressentir assez vite. De plus, avec un sac de 15kg sur chacun de nos dos, ça ne va pas faciliter la montée.

L’entrée de la randonnée se trouve dans un chemin un peu caché entre deux commerces et commence avec une montée assez raide. De plus, de gros cailloux sont au sol, donc la prise d’appui n’est pas sensationnelle. La randonnée dure environ 2h30 selon les panneaux, nous avons mit 15 minutes de moins en comptant les pauses et nos sacs qui nous ralentissaient un peu. La nuit ne va d’ailleurs pas tarder à tomber et les randonneurs que nous croisons nous informent de cela. Mais ce n’est pas grave, on a pas besoin de descendre !

Annecy vu de la montagne
La ville et le lac d’Annecy vus depuis la montagne

La nuit tombe sur le lac d’Annecy

Les sentiers de la randonnée ont quelques peu été effacés vers l’arrivée, nous nous sommes perdus plusieurs fois dans la montagne, et avec le flash du téléphone ce n’est pas simple de se repérer. Malgré tout, nous avons une superbe vue sur les villages autour du lac d’Annecy. Sur le bas de la photo ci-dessous, il s’agit de Veyrier-les-Lacs et de l’autre coté il s’agit de Sévrier et de Saint-Jorioz.

Le lac d'Annecy vu de nuit
Le lac d’Annecy illuminé

Nous venons d’achever notre randonnée pour la journée, avec un total de presque 6 kilomètres de parcourus pour un dénivelé de 900m en 2h15. De quoi mériter un bon repos.

Camping en haut du Mont Veyrier

Nous trouvons un coin tranquille et assez plat pour y poser notre tente dans la montagne. Nous ne sommes pas les premiers à passer par ici car il y avait des restes de pierres entourant un feu de camp. Faire un feu est d’ailleurs interdit sur le Mont Veyrier, de même que dans toutes les forêts en général. Donc pas vraiment la peine de faire un feu. J’ai même vérifié à quelle vitesse pouvait courir un ours juste au cas où… Et bien figurez vous qu’un ours peut courir jusqu’à 55 km/h ! Pour information même l’homme le plus rapide du monde Usain Bolt fait des pointes de vitesse à 44 km/h.

Camping au Mont Veyrier
Réveil dans la montagne

Une fois la tente installée, nous avons eu le temps de se prendre un petit apéro et de manger notre petit sandwich avant de regarder un grand classique du cinéma français: Le Dîner de Cons. On a même pas fini le film tellement on était crevé de notre journée.

Notre réveil sonne à sept heures, nous devons à présent ranger nos affaires et se préparer pour la descente. Un petit brossage de dents pour avoir une bonne haleine fraiche et on est parti. Non loin de là où nous nous sommes arrêtés se trouve le mont Baron, qui est à 1299m d’altitude, soit seulement 8 mètres de plus que le Mont Veyrier qui culmine à 1291 mètres. D’ailleurs, nous ne sommes pas les seuls à avoir pensé à dormir en haut de la montagne, un jeune couple avait planté sa tente au sommet du Mont Baron.

L’Ancien Téléphérique

En continuant notre descente nous sommes tombés à l’endroit où se trouvait l’Ancien Téléphérique. Un téléphérique reliait en effet le bas de la montagne avec cet endroit. Ce qui a du ravir les gens qui ne pouvaient pas faire la randonnée ou ceux qui n’en avaient pas le courage. De nos jours, il n’y a plus rien à cet endroit, simplement une plateforme. Il y a également des panneaux informatifs pour nous montrer les choses que nous voyons autour du lac. Lorsque la visibilité est bonne, on peut apercevoir le sommet du Mont Blanc et de ses 4 810 mètres d’altitude.

Ce matin, il y a un brouillard assez dense qui nous empêche de profiter de la vue sur le lac ainsi que sur les montagnes que nous pouvons voir du coté opposé. Nous sommes restés une heure dans le froid à attendre que la brume s’estompe. Mais sans succès et nous avons repris notre descente vers Veyrier-Les-Lacs.

Brouillard au dessus du lac d'Annecy
Et voilà la superbe vue sur le lac d’Annecy

Durant la descente, les panneaux indiquaient plusieurs endroit que nous pouvions aller voir. Nous commençons par le col des contrebandiers, où nous ne pouvons pas voir le lac d’Annecy. Ensuite, nous avons cherché la grotte de la cheminée, qui est indiquée très brièvement sur les panneaux. Tellement bien indiquée que nous ne l’avons pas trouvée. Afin de garder la position de la grotte secrète pour qu’elle ne soit pas détériorée par les randonneurs ou les autres passants.

On se lance dans le tour du lac d’Annecy

Bon, on commence pas le tour de suite, d’abord on se boit une petite bière en face du lac. Nous trouvons le Chalet de la Brune, qui est un bar restaurant avec une superbe vue. L’avantage d’aller dans les villes autres qu’Annecy est qu’il y a beaucoup moins de monde. Cela nous permet de respirer plus et de profiter d’un plus grand silence.

Trêve de bavardage et reprenons la route. Nous faisons le tour du lac en commençant par Veyrier-Les-Lacs car la pente est assez difficile en allant dans l’autre sens. On voyait que les gens en vélo en sens inverse avaient du mal à monter et descendaient de leur vélo.

Les parapentes descendant du ciel

Un peu plus loin, des parapentes descendaient du ciel. La vue doit être incroyable vu de là haut. Nous avons vu leur atterrissage dans un champ. Ils survolaient le lac et certains effectuaient des figures au dessus de nos têtes. Le spectacle est vraiment impressionnant.

Pause rafraichissante dans l’eau claire

Il fait une de ces chaleurs aujourd’hui. Hier, nous avions vu que des personnes se baignaient sur une plage en pelouse à Annecy. Nous allons faire de même mais à un endroit moins fréquenté. Le tour du lac est d’une propreté, on sent que les gens prennent soin de ce lieu contrairement à Paris pour ne pas la citer.

Pause fraicheur avant de reprendre la route

Aussi étonnant que cela puisse paraître, ce n’est pas dérangeant de boire la tasse dans le lac d’Annecy car il n’y a ni chlore comme dans les piscine ni de sel comme dans la mer. Attention je dis pas non plus qu’il faut remplir ses gourdes dans le lac…

Nous continuons ensuite notre chemin autour du lac pour nous rendre à la réserve naturelle du bout du lac. Qui, comme son nom l’indique est au bout du lac. Cet endroit signifie donc pour nous que nous avons fait la moitié de notre chemin. Et il nous reste plus qu’une matinée pour terminer notre tour.

La réserve du bout du lac

La réserve abrite divers animaux qui y vivent comme des castors, des crapauds et quelques races d’oiseaux. Tout autour du sentier, il y a des panneaux d’explication qui nous permettent d’en apprendre plus sur ces animaux et sur ce lieu. Il s’agit d’ailleurs d’une zone très marécageuse, c’est d’ailleurs pour cela que la route ne longe pas le lac à ce niveau.

Les converses accrochées au sac font vraiment randonneur expert non ?

Nous avons rejoint un restaurant qui se trouvait en face de la plage pour manger une petite salade. Et bien sur, toujours avec une vue sur le lac. Il y a beaucoup de campings de ce coté du lac. Nous aurions pu choisir la facilité en prenant un emplacement mais ce n’était pas l’objectif.

Il est 21 heures et nous reprenons la route pour faire 5 kilomètres au minimum pour avoir un peu moins de route et plus de temps demain. Sur la route, nous croisons quelques habitants qui nous disent bonsoir avec un grand sourire. Ils nous demandent également si nous avons un endroit où dormir. Nous l’avons vécu tout autour du lac, des habitants et des vacanciers très avenants, gentils et toujours prêts à nous aider, un régal. Nous avons répondu que nous allions chercher encore un peu pour se débrouiller un peu.

Sur la route, peu d’endroits sont propices pour passer une bonne nuit, un sol pas confortable, le bruit des voitures, etc… Jusqu’à tomber sur une perle !

Réveil devant le lac d’Annecy

Nous trouvons un coin d’herbe entre la route et le lac d’Annecy. Même de nuit, nous savions que nous allions en prendre plein les yeux au réveil le lendemain matin. La pelouse est entretenue, des bateaux sont amarrés au ponton juste devant, le temps est bon, que demander de plus ?

Réveil devant le lac d'Annecy
Pas mal comme vue au réveil non ?

Après avoir laissé nos yeux s’émerveiller devant ce spectacle, nous rangeons la tente et nos affaires. Et surtout nous ne laissons rien derrière nous pour garder cet endroit aussi propre qu’à notre arrivée. Nous nous rechaussons et reprenons la route. Il est 8 heures du matin et il nous reste un peu moins de 15 kilomètres afin de rejoindre Annecy.

Nous profitons du beau temps et qu’il n’y ait pas grand monde à se baigner pour retourner à l’eau. Contrairement à l’eau de mer, nous ne sortons pas avec un sentiment d’être poisseux tellement l’eau du lac est douce. Le soleil se charge ensuite de nous sécher quand nous remontons sur la berge. Les batteries sont à présent rechargées et nous pouvons effectuer nos derniers kilomètres.

Lorsque nous arrivons à Annecy, il y a tout de suite beaucoup plus de personnes et on se sent beaucoup plus à l’étroit qu’autour du lac. Les rues sont remplies, de même pour les terrasses des restaurants ainsi que les plages qui bordent le lac.

Arrivée à Annecy

Après deux jours à marcher autour du lac, il est déjà l’heure de rejoindre Paris, puis Rennes avec nos trains. Une dernière course dans le métro parisien pour ne pas rater notre train et nous arrivons à Montparnasse, qui nous annonce un retard de notre train. De quoi nous permettre de souffler un peu avant le départ.

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