Après avoir connu les Pyrénées plusieurs fois avec un paysage d'hiver comme lors des sports d'hiver…
Décollage pour Toulouse, la ville rose
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Décollage pour Toulouse, la ville rose
Temps de lecture estimé : 7 minutes
Il n’y a pas de train Rennes-Toulouse en direct, je vais donc devoir passer par Paris pour rejoindre la ville. Heureusement pour moi, c’est tout de même la Gare Montparnasse qui dessert celle de Toulouse. Ça m’évite un changement de gare à effectuer en métro.
Une journée à Montparnasse
Le réveil est difficile ce samedi matin car mon premier train Rennes-Paris est à 6h50. Un bon café bien mérité lors de l’arrivée à Montparnasse. Mon deuxième TGV Max pour rejoindre Toulouse est quant-à-lui à 18h45. J’occupe donc ma journée en commençant à écrire mes articles et en travaillant sur d’autres projets dans un café en face de la Gare Montparnasse. Je suis d’ailleurs accompagné d’un énorme ours en peluche.
Une fois bien mangé et bien discuté avec mon nouveau pote le gros nounours. C’est l’heure d’aller se faire un petit cinéma. Quoi de mieux que le 3ème opus d’OSS 117 et de son acteur vedette Jean Dujardin pour rire pendant une heure et demie ? De l’humour très noir, sans mauvais jeu de mot avec le titre du film: « Alerte rouge en Afrique noire ». Pendant les heures qu’il me reste à attendre je vais organiser la fin de ma semaine pour aller visiter Annecy et son lac.
Arrivée à Toulouse
Il est 22 heures, il ne me reste que deux étapes à Agen et Montauban avant d’arriver à Toulouse, ma destination finale. Mauvaise nouvelle, le train va prendre une demie heure de retard en gare d’Agen afin d’attendre une intervention de la police dans le train. En effet des personnes ne voulaient pas écouter les hôtes de la SNCF et ne respectaient pas les consignes. J’en ai profité pour sortir du train pour prendre un peu l’air. La température extérieure était d’environ 30 degrés, soit 15 de plus qu’à Paris. Ça fait tout drôle.
Enfin arrivé à Toulouse, mon frère Léo m’attend dans le métro pour que je puisse aller déposer mes affaires à son appartement. Nous rejoignons ses potes dans le centre ville pour aller boire un verre. Il est déjà minuit et heureusement pour moi le bar fermait à trois heures, donc de quoi boire quelques bières. Durant la soirée j’ai rencontré Romain, un type qui ressemblait à Maxime avec qui j’avais été au Canada et j’ai donc sympathisé avec lui. Les autres l’appelait Olivier car il ressemblait à un autre gars qui s’appelait Olivier. J’espère que je vous ai pas perdu. « Olivier » nous a donc suivi pour faire un after à l’appart, mais tout le monde s’est endormi rapidement.
Descendre l’Ariège en kayak
Le réveil est difficile pour certains. On se commande un Uber Eats pour manger un McDo, le top en lendemain de soirée. Nous partons ensuite pour aller faire du kayak sur le fleuve de l’Ariège avec Granhota. Nous sommes donc un groupe de sept au total. La descente du fleuve commencera sur l’Ariège et rejoindra la Garonne. Un parcours d’environ 8 kilomètres.
D’ailleurs, connaissez vous la différence entre un canoë et un kayak ? C’est principalement au niveau de la pagaie, sur un canoë la pagaie a une palme que d’un seul coté alors que sur le kayak, la pagaie a une palme aux deux extrémités.
Les moniteurs nous donnent quelques consignes avant de commencer à descendre le fleuve et nous sommes prêts à partir. Nous prenons donc deux kayaks en double, et trois en simple. Les kayaks simples sont d’ailleurs plus facile à manier car ils sont plus courts et il n’y a qu’une personne dessus, donc généralement pas de discorde avec soi-même. Etant donné que je n’ai pas amené un grand sac pour la semaine, je n’ai qu’une paire de chaussures, et lorsque l’on fait du sport aquatique on se mouille évidemment.
En continuant notre descente, nous cherchons à faire quelques conneries. Nous mettre debout sur le kayak pour faire comme si on était sur un paddle, par exemple. Nous avons aussi tenté de nous mettre à sept sur un kayak de deux places, ce n’est pas une idée très intelligente mais quand même assez marrante, le kayak était d’ailleurs complètement submergé par l’eau. Une bonne tranche de rigolade tout de même.
Prendre des rapides à l’envers
Maintenant à mon tour de trouver une connerie à faire. Je trouve l’idée de prendre un rapide à l’envers assez débile pour être tentée. De le remonter en soit, vous vous en douter, c’est une mauvaise idée de faire ça pour un débutant. Quelques secondes après avoir commencé à remonter ce rapide, mon kayak se retourne et je finis à l’eau. Ma pagaie quand à elle se fait la malle. Je remonte tant bien que mal sur mon kayak et je commence à me déplacer en utilisant mes mains. C’est pas super pratique mais pas le choix. Et forcément, comme j’ai trouvé ça marrant d’être retourné par un rapide, j’ai recommencé plusieurs fois sans réussir une seule fois.
L’éphémère Guinguette
Une fois que nous avons terminé notre petite balade sur l’Ariège, nous allons vers L’éphémère Guinguette. Le pass sanitaire qui nous est imposé ne nous facilite pas l’entrée dans les restaurants, les bars ou autres attractions. Heureusement pour nous, nous l’avions tous.
Revenons à des choses plus joyeuses et parlons de l’Ephémère Guinguette. Depuis 10 ans, ce bar d’été s’installe en extérieur aux alentours de Toulouse (environ 20-25 minutes d’après leur site) et réitère l’installation tous les ans. Elle est ouverte uniquement du vendredi au dimanche soir pendant l’été. Le bar en extérieur propose des bières brassées localement, qui sont excellentes et qui font un bien énorme surtout après notre séance de kayak.
L’association organise également des concerts tous les soirs d’ouverture. Nous auront de la Samba au menu ce soir avec le groupe Samba Do Morro, une bande passionnée par la musique brésilienne. L’endroit est très convivial, on peut y voir des gens se retrouver à table et aller danser sur la piste de danse. Le bar propose aussi de la restauration sur place avec des tapas, ou encore de quoi se restaurer avec d’autres plats à 12€.
Matinée grimpette
Ce matin nous allons faire de l’escalade dans la salle où Léo est inscrit. Le concept d’Arkose est de faire de l’escalade à l’intérieur et à l’extérieur d’un bâtiment sur ce que l’on appelle des blocs. Sur ces blocs, il y a différents parcours définis avec six couleurs. Les jaunes et vertes étant les plus faciles, les bleues et rouges intermédiaires et les noires et violettes les plus difficiles.
En regardant les autres faire, ça parait vraiment facile de grimper au mur en suivant les parcours. Sauf que une fois devant le fait accompli, on fait moins le malin. Léo, plus expérimenté montait les pistes jaunes et vertes assez facilement, tandis que je les montais difficilement. Il montait également certaines pistes bleues, le niveau supérieur à la verte.
Une fois la séance sportive terminée, nous avons été rejoindre les autres place St Georges pour manger. C’est une place avec divers restaurants, pour nous ce sera le M. Georges, où notre serveur nous a reçu avec une grande amabilité et un humour exceptionnel. La place m’avait d’ailleurs été conseillée par Laury ma copine toulousaine rencontrée à Malte. D’ailleurs, celle ci n’est même pas à Toulouse pour me faire visiter, pas cool du tout !
Le Capitole et le quai de la Dorade
Nous sortons de table pour aller nous balader dans le centre ville afin de visiter les principales places et les principaux monuments. C’est tout naturellement que nous nous rendons au Capitole qui est un monument très réputé de Toulouse. Avec la chance que j’ai, je tombe sur un Capitole en réparation avec des échafaudages, pas terrible pour voir à quoi il ressemble mais au moins je peux dire que je l’ai fait. J’avais d’ailleurs déjà eu le cas lorsque j’avais été à Londres, Big Ben était également en travaux.
Quelques centaines de mètres plus loin, nous nous rendons sur le quai de la Dorade. Cela m’avait également été conseillé par celle qui s’est faite remarquée par son absence: j’ai nommé Laury. Blague à part, nous sommes restés quelques minutes sur les quai de la dorade, la vue sur la Garonne est sympa et c’est assez calme.
Et pour finir l’après midi avant d’aller faire une grosse sieste bien méritée nous avons visité la basilique St Sernin. Une église devenue basilique en 1878. L’édifice est la plus grande église de Toulouse mais c’est aussi la plus grande église romane de France.
J’ai tout de même une grosse deception sur ma visite à Toulouse, c’est de ne pas avoir pu faire la visite de la cité de l’espace. Je pense que je devrais donc revenir plus tard pour cela. Mais concentrons nous plutôt sur la fin de la semaine et mon tour du lac d’Annecy.
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